Prentegarde, 10e roman de Françoise Besse

Tout d'abord il y a le décor, Prentegarde (Prends-garde à toi) lieu-dit de cette partie de l'ouest cantalien où le brigandage a longtemps sévi (pour l'anecdote, tout à côté, il y deux autres lieux-dits aux noms tout aussi évocateurs, « Passe-vite » et « Avise-toi »). 

Voilà pour l'ambiance !


Prentegarde est l'accès principal au marais du Cassan qui tient lieu de décor à ce roman dit « de terroir », il s'agit d'un des plus vastes complexes humides de l’ouest cantalien, entre prairies et forêts, classé Natural 2000. 

Voilà pour le décor !

Ensuite, arrivent une série d'événements, un adolescent qui ne rentre pas à l'heure prévue, un camion renversé sur la chaussée, un homme solitaire auréolé de mystère, 3 générations de fermiers qui cohabitent difficilement.

C'est Angélique, maman solo et solitaire qui en cherchant à comprendre ce qui arrive à son adolescent de fils, accro aux escape games et aux explications peu convaincantes, va peu à peu contribuer à ce que les différentes pièces du puzzle s'agencent entre elles.

Bref, un agréable moment de lecture mêlant, dans le désordre, protection de la nature, blessures du passé, pardon et ouverture à l'autre. 

Voilà pour le fond !

Un 10e roman maîtrisé à une ou deux approximations près, ainsi Joris agé de 42 ans (p. 81) est qualifié de « jeune homme » (p. 86) et Mélanie lance un « A mardi » le vendredi soir à sa patronne (p. 158) qu'elle retrouve le lendemain, samedi (p. 173).

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